Le Projet Associatif du Clos du Nid
Une histoire au services de ceux qui n'avaient pas de solution ou le pari de l'ouverture
Le Clos du Nid est né en 1955 d’un refus, d’une rencontre et d’une intuition.
Le refus de voir des enfants et des adultes vivant avec un handicap en hôpital psychiatrique en raison même de leur handicap mental ou psychique alors qu’aucune prise en charge spécialisée n’était prévue pour eux.
Une rencontre improbable de deux personnalités et deux humanistes hors normes, celles de l’Abbé Oziol, homme d’ordre prêtre visionnaire, meneur d’hommes et bâtisseur et celle de François Tosquelles, psychiatre, psychanalyste, ancien résistant, ancien de la guerre d’Espagne.
Une intuition qui consistait à imaginer et à créer, au fur et à mesure des besoins, des réponses d’accueil ouvertes, prenant en compte les origines de chacun, où les enfants et les adultes en situation de handicap pourraient vivre, grandir, travailler, évoluer et se réaliser au maximum de leurs potentialités quel que soit le degré de handicap.
Aujourd’hui, après presque 70 ans de vie, le Clos du Nid offre une palette de services allant d’établissements pour enfants, à ceux consacrés à l’âge adulte, au polyhandicap complexe, aux situations permettant le travail et une autonomie allant jusqu’à l’installation en ville.
Le Clos du Nid a pour vocation l’accompagnement thérapeutique, éducatif, scolaire et médical d’enfants, d’adolescents et d’adultes en situation de handicap.
IME/PCPE – SESSAD – UEMA – ESAT – Foyers d’hébergement
SATeLi – EA – Foyers de vie – FAM – MAS – EATU
22 établissements et services médico-sociaux
1041 places
Tenant compte des différents besoins des Usagers, l’association s’est fixée un objectif de valorisation des capacités de chacun par un accompagnement spécialisé et évolutif tout au long de son parcours de vie jusqu’au terme de cette dernière, si le bénéficiaire et ses proches le souhaitent, dans les établissements et services, supports de l’inclusion, s’adaptant à une double réalité, celle du handicap lui-même et celle du degré d’intégration dans la société.
1. Mouvement de l'intégration à l'inclusion
Une volonté d’inclusion
L’évolution des sociétés occidentales mène à la volonté de promouvoir la liberté et l’autonomie du citoyen, sujet de droit protégé par l’Etat de droit.
Dans ce cadre, l’action des pouvoirs publics français, dans le domaine de l’accompagnement des personnes en situation de handicap, consiste à favoriser :
- L’inclusion¹ comme moyen et comme but,
- L’autonomie² et l’autodétermination³.
Conformément au CPOM couvrant la période 2020-2024, l’association le Clos du Nid approfondit des logiques inclusives autour de la scolarisation des enfants autistes (UEMA), de l’ouverture d’Unités d’Enseignement Externalisées et autour de l’accompagnement des enfants et des adolescents vers une scolarisation et une diplomation en milieu ordinaire. En outre, elle met en oeuvre une réorganisation des étapes de transition entre structure enfants et structures adultes visant à optimiser ses objectifs d’inclusion.
S’agissant de la personne adulte en situation de handicap, le Clos du Nid poursuit4 une politique de diversification de l’habitat avec le renforcement du nombre d’habitats en autonomie accompagnée en ville (80 places sur 280) supervisés par un Dispositif d’Accompagnement Extérieur (DAE). Si en outre, on prend en compte le fait d’une quarantaine de travailleurs d’ESAT « externes » (non accompagnés dans leur hébergement), on mesurera le chemin parcouru vers l’autonomie.
Les trois ESAT de l’association ont, pour leur part, profondément diversifié les postes de travail en les orientant le plus souvent possible vers l’emploi accompagné.
Favoriser l’accompagnement
Depuis le milieu des années 70, l’association accompagne les Personnes en situation de handicap dans leur vie affective, sexuelle et dans leurs projets de parentalité.
De façon générale et transversale, ce mouvement inclusif est renforcé par la transformation des modes d’accompagnement qui insistent sur l’autonomie et l’autodétermination du sujet.
Ainsi pour l’autisme et les autres TND, une politique massive de formation aux techniques de prise en charge et d’accompagnement cognitivo-comportementales et à l’apprentissage des habiletés sociales a pour but de permettre à la personne en situation de handicap d’apprendre à faire pour atteindre l’autonomie la plus aboutie possible.
Des approches adaptées
C’est la même philosophie qui est à l’oeuvre dans l’utilisation de l’approche Montessori et dans la mise en oeuvre des techniques de remédiation cognitive.
S’inscrire dans le développement de ces techniques spécifiques permet de multiplier au niveau associatif les savoir-faire et de capitaliser des ressources pour répondre à tous les besoins dans l’autisme comme dans d’autres types de handicap.
Dans cet esprit, l’association soutient le pouvoir d’agir de la personne en ayant recours, chaque fois que nécessaire, à l’innovation pour améliorer l’accompagnement. L’augmentation du pouvoir d’agir permet de lutter contre l’autostigmatisation dont sont victimes beaucoup de personnes handicapées.
Ces innovations permettent d’instaurer une dynamique de progrès tout en stimulant les besoins d’une formation permanente des professionnels. Elles sont autant d’opportunités professionnelles pour les salariés qui peuvent y trouver des sources de renouveau.
1 : L’inclusion est ici définie comme la recherche systématique de la réponse la plus proche du milieu ordinaire compatible avec les désirs, les capacités et le projet de vie de la personne
2 : Ici définie comme la capacité à faire soi-même le maximum de chose
3 : Comme capacité de décider par soi-même.
4 : Il s’agit bien de poursuivre car dès le milieu des années 70 du XXème siècle les premiers accompagnements externalisés ont été mis en place.
2. Les valeurs fondamentales du Clos du Nid
L’Association le Clos du Nid s’est construite par l’engagement dans l’accueil inconditionnel des personnes les plus dépendantes et notamment l’accompagnement des personnes très lourdement handicapées, souvent non verbales, voire non communiquantes.
La Diginité : notre clé de voûte
Cet engagement est toujours très vivant et demande un fort étayage conceptuel et éthique.
C’est pourquoi le principe de Dignité est la clef de voûte de l’édifice qui couvre et soutient toute la construction associative.
Selon nous, tout être humain, et surtout celui dont l’existence peut paraître précaire et modeste, doit se voir reconnaître une éminente Dignité indissociable de son humanité.
Toute vie vaut la peine d’être vécue même si cela nécessite un accompagnement de tous les instants.
Nous pensons que c’est l’honneur de notre système social de permettre, notamment au travers des MAS créées par la loi de 1975, sur proposition de son rapporteur, le Dr Jacques BLANC, à la lumière de son expérience en tant que médecin neuropsychiatre du Clos du Nid et successeur de François Tosquelles, de permettre cet accompagnement.
Nous pensons que si notre société n’était plus capable de reconnaître cette Dignité, alors elle sombrerait dans une forme de barbarie.
Des actions ciblées
Dans ce cadre, non négociable, deux autres principes d’action émergent :
- D’abord le principe de non sélection (zéro sans solution) et de l’accompagnement de tous les handicaps et de tous les degrés de handicap, tout au long de la vie. C’est pourquoi depuis le début, le Clos du Nid est souvent la solution de ceux qui n’en ont pas.
- De ce principe découle celui d’un accompagnement personnalisé, dans le cadre d’un projet personnalisé élaboré par tous les acteurs concernés, soit avec la personne intéressée, soit travaillé avec les parents ou aidants des personnes accompagnées.
L’Abbé Oziol a été animé par une foi profonde où l’on trouve les racines de cette référence à la Dignité. Pour autant, même si le Clos du Nid garde une dimension spirituelle notamment dans le refus farouche de l’eugénisme, il respecte les principes républicains de liberté et de laïcité sans oublier l’égalité et la fraternité qui permettent ainsi de donner un véritable sens et une dimension authentique à la mobilisation de tous quel que soit leur chemin spirituel ou laïque.
3. Les principes d'actions de l'Association
Garantir la cohérence de l’action associative une gouvernance claire, des espaces de délibération et de décisions identifiés et connus de tous
Le fonctionnement efficient de notre association s’appuie sur la prééminence du Conseil d’Administration.
Ce dernier délègue une partie de ses prérogatives au Bureau qui assure la mise en oeuvre des orientations décidées. La présidence et les vice-présidences se voient, à leur tour, investies des délégations nécessaires pour assurer la continuité de la mise en oeuvre et garantir la permanence d’une vision commune et d’actions cohérentes à l’échelle associative.
Pour assurer une bonne représentation des parents et aidants, ces derniers se voient garantir un tiers des postes du Conseil d’administration et du Bureau.
Les statuts garantissent une représentation des salariés cadres et non cadres au Conseil d’Administration.
Dans ce contexte, la Direction Générale est à la fois le bras exécutif de la Présidence pour mettre en oeuvre les orientations décidées et les rendre effectives et force de propositions et de réflexions pour que la gouvernance dispose des éléments de contexte législatif, règlementaire, sociétal, budgétaire et managérial pour approfondir les transformations nécessaires de notre association.
Elle est, au niveau global, garante de la cohérence associative et du respect du principe de subsidiarité qui donne toute leur place à des établissements dont l’autonomie garantit la réactivité et la souplesse de nos organisations. Sous la responsabilité de leur Directeur et Directrice.
Promouvoir l’autodétermination et l’autonomie de la personne
L’autodétermination comme pouvoir de décider et l’autonomie comme pouvoir de faire seul ont depuis longtemps été privilégiées au Clos du Nid. Cette
perspective était présente dès le départ lorsque François Tosquelles ouvrit l’hôpital psychiatrique.
- C’est ainsi que l’accompagnement de la personne se fonde sur ses capacités et sur ses potentiels qu’il convient de maintenir et/ou de développer.
- Dans ce cadre, il s’agit de travailler à l’expression et à la prise en compte des attentes de la personne même et surtout lorsque le consentement est difficile à faire émerger.
- Comme a pu le suggérer, très souvent, Denis Piveteau5, il s’agit de rechercher un équilibre entre protection nécessaire et prise de risque consubstantielle de la vie. Ainsi, faut-il éviter de «faire à la place» de ou de vouloir surprotéger.
Assurer une individualisation et une fluidité de parcours inclusifs
- L’inclusion doit se vivre au quotidien, même dans des démarches qui peuvent paraître modestes, pour contribuer à l’émergence d’un
environnement favorable aux logiques inclusives . - En ce sens penser des alliances stratégiques (géographiques, complémentaires, innovantes) peut permettre de rendre plus facile
l’inclusion. - Enfin, il convient de dépasser les freins administratifs pour prévenir les ruptures de parcours notamment en travaillant à la simplification des
autorisations et en dépassant la logique d’offre de places au profit d’un panel de solutions individualisées et évolutives
Faire de la qualité une exigence permanente
La qualité de l’accompagnement est un impératif de notre action. Aussi avons-nous, depuis de nombreuses années, soutenu une approche éthique des projets et des actions.
De même, ne devons nous pas nous efforcer de toujours essayer d’être exemplaire ?
Enfin, être porteurs permanents d’innovations est pour le Clos du Nid une longue habitude qui remonte à l’époque des fondateurs.
Penser et faire en organisation agile
La croissance de notre association qui porte désormais 1041 places et déploie 20 établissements et services nécessite de dépasser les écueils d’une bureaucratie interne. Nous pourrons y parvenir en maintenant le principe de subsidiarité dans l’organisation et donc en préservant l ’autonomie des établissements et des services.
Dans ce cadre, il faut considérer l’évolution des besoins des personnes accompagnées comme des opportunités pour générer des organisations plus flexibles collaboratives et décloisonnées (organisation en pôle, travail sur la coordination entre les dispositifs, simplification à l’extrême des parcours des
personnes accompagnées …) et en conséquence être en alerte sur les évolutions externes et envisager les impacts internes.
C’est pourquoi nous réaffirmons notre volonté de soutenir les professionnels dans une posture de responsabilité, de neutralité, d’engagement et d’innovation et d’encourager l’expérimentation, les formations et la coopération.
Pour ce faire nous affirmons qu’il convient d’accepter le droit à l’erreur pour la personne accompagnée comme pour les organisations.
5 : Denis PIVETEAU, Conseiller d’Etat, ancien Directeur de la CNSA et auteur du rapport zéro sans solution.
4. Les trois grandes orientations pour les années à venir
Promouvoir encore plus l’émancipation en facilitant l’autonomie et l’autodétermination
L’autodétermination définie comme pouvoir de décider et l’autonomie comme
pouvoir de f aire seul ont depuis longtemps été privilégiées au Clos du Nid.
Cependant, selon le type de handicap l’autodétermination peut être altérée ou rendue plus difficile tandis que l’autonomie d’action c’est à dire la capacité à faire seul peu t être amoindri e voire rendue impossible notamment dans le cadre d’un polyhandicap complexe source de forte dépendance.
Mais même dans le cadre d’une forte dépendance et d’une altération du vouloir, nous pensons et nous devons favoriser la motivation et rechercher l’assentiment y compris dans les toutes petites choses de la vie. Il s’agit de favoriser le choix de la personne et lui donner accès à son pouvoir d’agir.
C’est pourquoi pour surmonter ou contourner certaines déficiences ou conforter les capacité s existantes nous mettons en oeuvre les techniques de remédiations cognitives.
Une collaboration essentielle
De même, dans le cadre de notre expérimentation des approches Montessori et de l’utilisation de la communication alternative améliorée nous essayons de faciliter l’expression de la volonté des personnes.
Dans ce cas, le travail avec les familles est essentiel quand c’est possible, en particulier pour l’élaboration du projet de vie de la personne non verbale voire non communiquante.
Dans cette optique, l’approche de la vie affective et sexuelle de la personne en situation de handicap est étayée par une formation accrue des professionnels mais aussi des proches (EVRAS). Pour celles des personnes accompagnées qui le désirent un accompagnement aux projets de parentalité est réalisé.
Il est donc nécessaire, en particulier par la formation, de faire émerger une culture libérant de tout déterminisme préconstruit pour ouvrir au maximum les possibles en dépassant les réponses qui se cantonneraient, en particulier pour le polyhandicap et les profils apparentés, à se centrer uniquement sur les besoins primaires. C’est cette vision qui explique que nous ayons développé le projet de service externalisé d’activités sur les deux MAS de Saint Germain du Teil. Ce dernier n’est pas qu’un pôle occupationnel permettant d’enrichir la vie quotidienne et de sortir de la monotonie du quotidien, il est un pôle d’évaluation de maintien et d’amélioration des capacités des résidents.
En accord avec cette recherche de l’autonomie il est nécessaire d’articuler l’approche collective travaillée dans le cadre des ESMS et l’approche individuelle favorisée par les alternatives aux réponses classiques (logement en milieu ordinaire, démarche vers l’emploi ordinaire, solutions scolaires ordinaires, …).
L’équilibre entre ces deux aspects doit se faire en ayant en vue le projet, les désirs, les capacités de la personne en situation de handicap. A chaque fois nous devons favoriser la situation la plus inclusive possible par rapport à ce projet, à ces désirs et à ces aptitudes à maintenir et à développer.
En effet, Il ne faut jamais nier l’existence de la situation de handicap et en oublier le nécessaire dynamique de « compensation » de celle-ci. Il est donc indispensable de se prémunir d’une certaine conception de l’inclusion qui, si l’on n’y prend pas garde, pourrait conduire à une dynamique d’indifférenciation préjudiciable aux personnes en situation de handicap elles-mêmes. Il y a une dialectique entre la marche à l’autonomie et la prise en considération de la situation de handicap.
Ainsi, il nous paraît indispensable d’imaginer une méthode permettant d’articuler les trois composantes du besoin en gardant à l’esprit l’idée que la finalité de l’association est bien d’assurer les meilleures conditions d’épanouissement de vie et de bonheur des personnes en situation de handicap.
- La nécessaire évaluation fonctionnelle / cognitive / issue de l’observation de la personne en situation de handicap.
- La promotion de l’autodétermination : Poser systématiquement la question « qu’est ce vous attendez de nous ? »
- Les besoins minimums propres à la survie d’une personne et dont les habiletés sociales minimales sont une composante.
Enfin, nous considérerons les outils, présents ou futurs résultant des recherches modernes, dont l’Intelligence Artificielle (IA) comme de possibles leviers de l’autonomie et l’autodétermination dans un futur proche notamment pour aider à l’évaluation au diagnostic et à la prise en charge du handicap.
Approfondir l’innovation pour mieux accompagner
Affirmer la culture de l’innovation
Une « forte culture de l’innovation » est une composante de l’ADN de l’association, elle en est consubstantielle. La finalité de cette culture d’innovation s’ancre dans une volonté de mieux répondre aux défis de l’accompagnement et constitue également un levier à même de permettre un rayonnement de l’association. L’innovation répond à un double impératif : être inventif, précéder et dépasser les seules attentes de la commande publique.
Mieux partager, diffuser et communiquer sur les innovations
Néanmoins, cette démarche d’innovation s’avère perfectible par certains aspects :
- Une démarche d’innovation insuffisamment partagée et déployée. Il existe en ce sens un risque potentiel de créer des « îlots d’innovation » générant mécaniquement une distorsion entre des lieux qui innovent et les autres.
- La communication autour des innovations, tant en interne qu’externe – existe et s’est améliorée mais demeure sans doute insuffisante.
- L’innovation est considérée comme un levier de l’accompagnement des personnes. Elle peut s’envisager comme un levier de développement de l’offre.
- L’innovation ne doit pas se résumer à la seule création de nouvelles structures / méthodes mais pourrait également se traduire par des innovations managériales et par la promotion des initiatives innovantes des professionnels.
Il est indispensable de permettre aux innovations initiées au sein de l’association d’essaimer auprès d’autres structures en dehors du Clos du Nid, d’être «inspirantes» pour d’autres ESMS notamment.
Poursuivre la transformation de l’offre dans une visée inclusive
En continuité et en complémentarité de sa démarche intégrative, engagée depuis sa création, l’association témoigne de son engagement à participer à l’essor de la dynamique inclusive mais en l’envisageant comme raisonnée et adaptée aux besoins des désirs et des capacités des personnes en situation de handicap. L’association s’estime, en ce sens, pleinement en route vers cet horizon inclusif. La démultiplication des sollicitations à l’endroit du Clos du Nid témoigne également de la reconnaissance par les différentes parties prenantes de cette inscription dans une dynamique inclusive. Il est à noter une accélération de «l’aller vers», forte dynamique inclusive depuis les 5 dernières années.
Il est donc nécessaire :
- De se positionner dans la dynamique de la visée inclusive par rapport à la gestion des risques et le droit à l’expérimentation et à l’erreur.
- De permettre une meilleure visibilité et lisibilité aux professionnels du pourquoi et du comment des projets.
- De proposer de l’inclusion inversée (l’établissement devient un lieu d’inclusion). Une entreprise qui vient travailler dans un ESAT par exemple (l’entreprise bénéficie alors du matériel de l’ESAT et du soutien médicosocial de l’ESMS), ou encore un établissement qui accueille une offre
culturelle ouverte au grand public. - De conforter l’attractivité de l’offre pour aller vers un panel de solutions coordonnées (avec des autorisations uniques le cas échéant).
- D’utiliser le bâti existant pour déployer d’autres solutions interassociatives.